On raconte que certains tortionnaires d'ex dictatures d'Amérique Latine ont trouvé, à l'image de leur victimes, un refuge en Europe pour échapper à leur histoire et à la justice. On dit même que certains, en France par exemple, ont pu avoir une influence politique ou poursuivre une carrière universitaire, bref, vivre une autre vie. Walter Grandi est de ceux-la. Il a quitté Val Verde et sa capitale, El Ejido, pour vivre tranquillement dans une petite maison normande. Mais Grandi, malgré son âge, garde en lui l'expérience et les réflexes du bourreau efficace qu'il a pu être 30 ans auparavant. Et si quelques amateurs viennent le chercher chez lui, il saura leur répondre en faisant parler la poudre. Et s'il revient dans son pays pour retrouver son vieux compagnon Arroyo, c'est pour assouvir une vengeance qu'il croit bien motivée. Mais n'était-ce pas, finalement, qu'un simple accès de paranoïa ?(en image, Fabio Testi)