
Un homme a parlé sous la torture. Il aurait trahi la cause. Il devrait mourir. Pourtant, le geste est difficile. Il n'est pas dans l'habitude de ces hommes d'éliminer froidement celui qui auparavant était leur compagnon. Contrairement à d'autres auteurs et à d'autres récits, dans cette scène ou ce chapitre de L'Armée des ombres, le problème n'est justement pas d'exécuter le traître, mais de supprimer une menace pour la résistance. Pas de jugement chez Gerbier, juste une décision extrême dans une période extrême. Ce moment se répète à nouveau lorsque Mathilde offre sa vie à ses frères d'arme. Paradoxalement, cette profonde humanité est à l'origine des interrogations qui m'ont menées jusqu'au Bandeau Sexy. Le sceau de l'expérience a frappé L'Armée des ombres de perfection...